L’IA apporte une plus-value indéniable. Par exemple, une société utilise l’IA pour analyser jusqu’à 10 fois plus vite les alertes de cybersécurité remontées par leurs logiciels de détection, permettant aux analystes de se concentrer sur le diagnostic et les recommandations aux clients.

Mais l’IA sert aussi le côté obscure de la Force : ChatGPT a entraîné une augmentation de 1265 % des attaques par phishing un an seulement après son lancement. Et une étude Deeptrace de 2020 nous disait que, si 93% des deepfakes étaient des images liées au sexe (l’affaire Taylor Swift n’en étant que la partie « émergée »), l’autre visage de l’IA était celui de la fraude à l’identité, soit par video [deepfake] (Hong-Kong : 25 millions $ ) ou par audio [deepvoice] (Hong-Kong : 35 millions $  et Londres : 243.000 livres).

L’intelligence artificielle au service de l’ingénierie sociale donne une seconde vie à la célèbre « Fraude au Président ». Aussi ce progrès soulève plusieurs questions :

• Quels impacts l’IA a-t-elle déjà sur la Cybersécurité d’aujourd’hui ? 
• De nouvelles brèches sont-elles apparues ou sont-elles en devenir ?
• L’IA est-elle systématiquement donnée gagnante face au facteur humain ?
• Quelles mesures prendre dès aujourd’hui pour anticiper demain ?

Pour en débattre, j’ai eu le plaisir d’accueillir, sur cette table ronde :

• Mme Célia NOWAK, Déléguée à la Sécurité Numérique PACA – ANSSI
• M. Yann BONNET, Directeur Général Délégué du CAMPUS CYBER PARIS
• M. Julien FRANCQ, Responsable Recherche & Innovation en Cybersécurité chez NAVAL-GROUP
• M. Jérôme POGGI, ASSI de la Ville de MARSEILLE
• Mme Romane SEGURA, Business Développement et Stratégie Internationale CYBERWINGS

Pour revoir cette Table Ronde (60 minutes)

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